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Actualites > Editorial > 50 ans : Souvenir d'un président : Philippe BOISNAULT
a été Président de la SFMG de 2017 à 2021 ainsi que trésorier. Il est actuellement Vice-Président.
La première est organisationnelle. J’étais à l’époque président du SNJMG (Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes). Nous cherchions un local et avions contacté différentes structures. Philippe Jacot qui était alors président de la SFMG, nous a proposé un demi-bureau dans les locaux de la SFMG. Il devait se dire que mettre des jeunes dans le bureau à côté n’était pas une mauvaise idée !
La deuxième rencontre, c’est une présentation du Dictionnaire des Résultats de Consultation® au Medec (Salon de la médecine générale dans les années 90). J’y ai rencontré le concepteur du logiciel MG Data, qui présentait le DRC® et ça a été un flash sur le plan conceptuel. Dans mon cabinet j’avais 2 logiciels, Ordogest que je n’avais jamais mis en route car trop complexe et un copain m’avait donné Eglantine que je n’utilisais pas non plus. Je suis donc reparti du Medec avec un 3ème logiciel, MG Data pour pouvoir utiliser le DRC®.
Après cette double rencontre, à la fin de mon mandat au SNJMG, Philippe Jacot m’a demandé de venir à la SFMG… J’ai quitté le SNJMG et la semaine suivante j’étais dans le bureau voisin, secrétaire général de la SFMG.
Mon 2ème souvenir c’est l’expérience de l’OMG, parce que c’était une aventure incroyable avec la construction de la base, les nuits passées à développer, l’idée qu’on allait y arriver. C’était un travail sur du temps long, avec des partenaires, mais aussi un travail technique, un travail organisationnel, un travail scientifique. C’était une grande et belle aventure.
Et le 3ème souvenir c’est l’informatique médical, qui a été un fil rouge, avec notamment le développement d’Easy Prat, le successeur de MG Data, dans les années 94 à 96 et les voyages à Orleans avec Gérard (Véry) tous les 15 jours pour suivre le développement. Et puis derrière cela il y a tout ce qu’on a fait, Medi Intel, la Base Thériaque, le logiciel de mise à jour du DRC®.
Il y a un autre souvenir, différent, c’est celui de l’expérience de l’écriture et le séminaire du Bono pour débuter l’écriture des manuels (la Collection Le Plaisir de Comprendre).
Mais il y en a plein d’autres comme la gestion de la maison, à différents postes (secrétaire général, trésorier, président, membre du département DIM). La gestion est un fil rouge, avec le plaisir renouvelé que cela fonctionne !
En général, je n’ai pas de mémoire des anecdotes …. Non la seule chose, c’est que la SFMG c’est ma maison.
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Philippe BOISNAULTa été Président de la SFMG de 2017 à 2021 ainsi que trésorier. Il est actuellement Vice-Président.
Comment as-tu rencontré la SFMG ?
C’est une double rencontre.La première est organisationnelle. J’étais à l’époque président du SNJMG (Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes). Nous cherchions un local et avions contacté différentes structures. Philippe Jacot qui était alors président de la SFMG, nous a proposé un demi-bureau dans les locaux de la SFMG. Il devait se dire que mettre des jeunes dans le bureau à côté n’était pas une mauvaise idée !
La deuxième rencontre, c’est une présentation du Dictionnaire des Résultats de Consultation® au Medec (Salon de la médecine générale dans les années 90). J’y ai rencontré le concepteur du logiciel MG Data, qui présentait le DRC® et ça a été un flash sur le plan conceptuel. Dans mon cabinet j’avais 2 logiciels, Ordogest que je n’avais jamais mis en route car trop complexe et un copain m’avait donné Eglantine que je n’utilisais pas non plus. Je suis donc reparti du Medec avec un 3ème logiciel, MG Data pour pouvoir utiliser le DRC®.
Après cette double rencontre, à la fin de mon mandat au SNJMG, Philippe Jacot m’a demandé de venir à la SFMG… J’ai quitté le SNJMG et la semaine suivante j’étais dans le bureau voisin, secrétaire général de la SFMG.
Quels sont les points forts de la SFMG ?
La qualité de la relation humaine au sein de la SFMG ! Il y a une liberté de paroles, une bienveillance, Cette qualité de relation est une vraie force. La 2ème force c’est la qualité de réflexion, celle d’ouvrir les portes, d’être collectif. A la SFMG il n’y a pas un individu qui réfléchit, mais un ensemble d’individus qui réfléchissent.Des souvenirs marquants ?
La rencontre avec le DRC® reste un évènement marquant, cette impression d’avoir trouvé une chaussure qui te va parfaitement. Je me souviens d’un séminaire dans les années 90, on devait amener des cas cliniques, et j’étais avec Olivier (Kandel) qui me faisait la réflexion : quand on lit ton dossier, on sait exactement ce que tu veux dire.Mon 2ème souvenir c’est l’expérience de l’OMG, parce que c’était une aventure incroyable avec la construction de la base, les nuits passées à développer, l’idée qu’on allait y arriver. C’était un travail sur du temps long, avec des partenaires, mais aussi un travail technique, un travail organisationnel, un travail scientifique. C’était une grande et belle aventure.
Et le 3ème souvenir c’est l’informatique médical, qui a été un fil rouge, avec notamment le développement d’Easy Prat, le successeur de MG Data, dans les années 94 à 96 et les voyages à Orleans avec Gérard (Véry) tous les 15 jours pour suivre le développement. Et puis derrière cela il y a tout ce qu’on a fait, Medi Intel, la Base Thériaque, le logiciel de mise à jour du DRC®.
Il y a un autre souvenir, différent, c’est celui de l’expérience de l’écriture et le séminaire du Bono pour débuter l’écriture des manuels (la Collection Le Plaisir de Comprendre).
Mais il y en a plein d’autres comme la gestion de la maison, à différents postes (secrétaire général, trésorier, président, membre du département DIM). La gestion est un fil rouge, avec le plaisir renouvelé que cela fonctionne !
Et ta présidence ?
Je crois qu’à partir du moment où on a décidé de faire des présidences tournantes d’une durée de 3 ans, je me suis dit qu’un jour ce serait mon tour. Que ça allait me tomber dessus … et à la fois je ne cherchais pas ça particulièrement, je crois même que je préfère être l’éminence grise du président (rire). Et il se pose aussi toujours la question de la légitimité, notamment scientifique, à être président de la SFMG. Ça n’a pas changé mon implication, mais ma responsabilité. Ces quatre années sont passés très vite (Le Covid qui a prolongé ma présidence d’un an).Une anecdote pendant ta présidence ?
Pendant le confinement avec Philippe Szidon, nous sommes venus à la SFMG tous les mardis, comme d’habitude, pour travailler avec les assistantes qui ne voulaient pas télétravailler ! Un moment de partage et « survie » pour la SFMG.En général, je n’ai pas de mémoire des anecdotes …. Non la seule chose, c’est que la SFMG c’est ma maison.
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